Le Petit Bal Perdu: Bourvil

Opperste melancholie van de Franse komische acteur Bourvil. Naïef en droog, niet per se humoristisch. Een kleinood uit 1961 van componist Gaby Verlor en tekstdichter Robert Nyel.

Over een hopeloze verliefdheid, vlak na de oorlog. Van een klein bal waarvan de naam vergeten is. Twee geliefden verliezen zich in elkaar. Intens gelukkig. Als de accordeonist ophoudt met spelen, stopt de betovering. De avond valt. Ook over hun leven. Moeten ze terug naar de regelmaat? Is de zanger de man die nog steeds terugverlangt naar 1945? Mogelijk.

Meer weemoed bestaat niet. Tegen het huilen aan. Over het voorbijgaan van het leven. Tristesse.

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Bourvil (links) met Jayne Mansfield bij een voorstelling op het Filmfestival Cannes van Jacques Tati’s Mon Oncle, 1958.

C’était tout juste après la guerre,
Dans un p’tit bal qu’avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y’en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce p’tit bal qui s’appelait…
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait…

Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu. 
Ce dont je me souviens c’est de ces amoureux 
Qui ne regardaient rien autour d’eux. 
Y’avait tant d’insouciance 
Dans leurs gestes émus, 
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient heureux 
Les yeux au fond des yeux
Et c’était bien…
Et c’était bien…

Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D’être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient 
Dans ce p’tit bal qui s’appelait… 
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait…

Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu. 
Ce dont je me souviens c’est de ces amoureux 
Qui ne regardaient rien autour d’eux. 
Y’avait tant d’insouciance 
Dans leurs gestes émus, 
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient heureux 
Les yeux au fond des yeux
Et c’était bien…
Et c’était bien…

Et puis quand l’accordéoniste 
S’est arrêté, ils sont partis. 
Le soir tombait dessus la piste, 
Sur les gravats et sur ma vie. 
Il était redev’nu tout triste 
Ce petit bal qui s’appelait, 
Qui s’appelait… qui s’appelait… qui s’appelait… 

Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu. 
Ce dont je me souviens c’est de ces amoureux 
Qui ne regardaient rien autour d’eux. 
Y’avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue, 
Alors la belle affaire 
Le nom du bal perdu. 
Non je n’me souviens plus du nom du bal perdu. 
Ce dont je me souviens c’est qu’on était heureux 
Les yeux au fond des yeux.
Et c’était bien… 
Et c’était bien.

Foto: Bourvil met Jayne Mansfield bij een voorstelling van Jacques Tati’s Mon Oncle, 1958.